Revoir Comanche
Ça y est ! Michel et Béa ont quitté le tumulte de la ville et habitent désormais à la campagne dans une petite maison reculée. Si Béa a dû trouver du boulot au supermarché bio, Michel continue quant à lui ses reportages radiophoniques. Ainsi, il retourne de temps en temps à la civilisation pour retrouver ses vieux amis, si ce n’est pas eux qui viennent à lui pour profiter du cadre champêtre.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à l’arrivée des « convois exceptionnels ». En attendant la construction d’un pont sur la départementale voisine, de gigantesques yachts sont transportés sur des camions qui empruntent les petites routes des alentours. Accidents, embouteillages à n’en plus finir, déviations saugrenues et imposantes dégradations de la chaussée : ça gronde au village, mais le maire fait la sourde oreille. C’en est trop pour Michel qui s’improvise journaliste d’investigation pour élucider les causes de cette absurde situation. L’industrie navale n’avait qu’à bien se tenir.
Né en 1977 Pierre Maurel vit et travaille à Toulouse. Après avoir gagné sa vie en exerçant toutes sortes de boulots plus ingrats les uns que les autres, il s’est exilé quelques années à Bruxelles, laisser décanter tout ça, puis est retourné s’installer à Toulouse où il a laissé transpirer tout ça dans les albums de Michel. Trois de ses titres parus à l’employé du Moi, Michel, 3 déclinaisons, et Michel fils des âges Farouches furent nominés au festival d’Angoulême en 2007 et 2009, et 2019.