Revoir Comanche
Dans le village de Claude Monet, à Giverny, vivent trois femmes : une fillette passionnée de peinture, une séduisante institutrice et une vieille dame recluse qui observe tout depuis sa fenêtre. Lorsqu’un meurtre est perpétré dans ce tableau pourtant idyllique, ce sont tous les secrets et les non-dits qui ressurgissent…
Une remarquable adaptation par Fred Duval du roman culte de Michel Bussi, auquel Didier Cassegrain rend sublimement hommage à la façon des impressionnistes.
Didier Cassegrain est né le 16 décembre 1966 à Châteaudun, dans l’Eure-et-Loir, et vit actuellement à Avignon. Dès la fin de la troisième, il s’oriente vers un lycée technique de dessin. Il continue pendant deux ans sa formation aux Gobelins, une école de dessins animés rattachée à la Chambre de commerce de Paris, puis travaille pour des séries télévisées chez France Animation. Il poursuit sa carrière aux Studios Disney de Montreuil durant un an avant d’intégrer la société Story pendant deux ans. C’est là qu’il rencontre Fred Blanchard et Olivier Vatine qui le poussent tous deux à faire de la bande dessinée. De cette rencontre naît Tao Bang, album où il fait preuve d’une originalité et d’une qualité graphique évidente. En 2006 il entame avec Fred Duval les aventures de Code Mc Callum.
Né en janvier 1965 à Rouen, il y suit des études en histoire. Il décroche sa maîtrise en étudiant les caricatures d’un journal durant l’affaire Dreyfus. Dans les années 80, il joue beaucoup de guitare et affûte sa plume dans des fanzines et journaux d’étudiants.
Fred publie son premier album, « 500 fusils », en 1995. La même année, il réalise son premier grand succès, « Carmen Mc Callum », au sein du Label « Série B ». S’ensuivent « Travis » et « Hauteville House ».
En 2008, il publie avec Philippe Ogaki, « Meteors », une série de science-fiction, avant de s’attaquer avec le dessinateur Zanzim à un vieux rêve : adapter « Tartuffe » en bandes dessinées.
Il intègre en 2010 l’équipe du Casse avec « La Grande Escroquerie » et crée « Nico », avec Philippe Berthet aux éditions Dargaud Benelux. La même année, il se lance aux côtés de Jean-Pierre Pécau dans l’aventure « Jour J », une série concept dirigée par Fred Blanchard qui revisite les grands tournants de l’Histoire.
En 2012 il publie « L’homme de l’année 1917 » qui a connu un beau succès critique et commercial, en 2014 un paraît un album consacré à Esterhazy et l’Affaire Dreyfus ainsi que « Wonderball », ambitieux thriller écrit avec Pecau et dessiné par Colin Wilson.
En 2016 paraissent deux nouvelles séries chez Delcourt : « Mousquetaire » et « Nom de code : Martin ».
En octobre 2016 paraît l’album « XIII Mystery » écrit sous la direction de Jean Van Hamme et dessiné par Corentin Rouge. Fred vient de publier avec Pécau et Subic une grande saga Steampunk autour des personnages des Sherlock Holmes et Moriarty.
En octobre 2018 paraît chez Dargaud le premier tome d’une nouvelle série de Science-Fiction crée avec Emem et Fred Blanchard : « Renaissance ».
Fred adapte actuellement avec Didier Cassegrain le bestseller « Nymphéas Noirs » de Michel Bussi.
Michel Bussi est un écrivain et politologue.
Spécialiste de géographie électorale, il est professeur de géographie à l’Université de Rouen, où il a dirigé jusqu’en 2016 une UMR du CNRS. Comme chercheur universitaire, il publie depuis une vingtaine d’années des articles et ouvrages scientifiques.
Son premier roman, « Code Lupin », s’est vendu à plus de 7 000 exemplaires et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l’été 2010 par le quotidien « Paris Normandie ».
Son deuxième roman, « Omaha crimes », a obtenu le prix Sang d’encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l’année.
Il publie en 2008 son troisième roman, « Mourir sur Seine » qui a obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (prix Reine Mathilde).
En 2010, il participe au recueil de nouvelles « Les Couleurs de l’instant » publié dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, avec une longue nouvelle, « T’en souviens-tu mon Anaïs? ».
Son roman « Nymphéas noirs » (2011) remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar méditerranéen (festival de Villeneuve-lez-Avignon), le prix Michel Lebrun de la 25e heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d’Encre de la ville de Vienne (« gouttes de Sang d’encre »), le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands, devenant ainsi le roman policier français le plus primé en 2011.
Salué par Gérald Collard comme le polar de l’année, « Un avion sans elle » (2012) est récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le prix du roman populaire 2012 et le prix du meilleur polar francophone 2012 (Montigny-les-Cormeilles).
En 2013, sort « Ne lâche pas ma main ». Ce roman est finaliste 2012 du prix Relay des voyageurs (roman du mois de Mai), finaliste du grand prix de littérature policière, a reçu le prix du roman insulaire 2013.
Suivent en 2015 et 2016 « Maman a tort » et « Le temps est assassin », et en 2018 « On la trouvait plutôt Jolie ». En 2018, « Maman a tort » et « Un avion sans elle » sont adaptés en série (France 2 pour le premier, M6 pour le deuxième).
En 2018, deux de ses romans sont adaptés en bandes dessinées : « Mourir sur Seine » par Gaets et Salvo et « Nymphéas Noirs » par Fred Duval et Didier Cassegrain.
Éditeur Dupuis - Aire libre
Auteur(s) Didier Cassegrain, Fred Duval, Michel Bussi
Parution 25 janvier 2019
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